Et ainsi, naquit l'espoir...

Oïrdraz a écrit:: Les jours sont loins lorsqu'Oïrdraz s'occupait de ses bêtes sur les hautes terres du nord. il l'arpente désormais en tant qu'esclave, et cela fait bien longtemps que c'est ainsi, trop longtemps.. Mais qu'y faire.
Fuir ? Pour aller où ?
Résister? Contre des soldats entraînés, aguerris et supérieurs en nombre ?
Cette nuit là, Oïrdraz restait toujours hébété à la vue du géant venu du nord.

Cette "arme" serait en effet terrible sur un champ de bataille... Et qu'adviendrait-il s'il en venait d'autres.. Et qui pour tenir contre cette bête immonde ?
Ces pensées finirent de lui sâper le moral. Il s'enfonçait dans ses plus sombres pensées lorsqu'un esclave devant lui fit du bruit.
Que pouvait-il faire lui.. oh oui il était fort.. Mais pas plus que ces dizaines d'orcs qui le maintenaient sous leur joug..

"psst... Chef!" Dit le sarcosien à quelques places devant lui dans la chaîne.
Oïrdraz leva la tête, le sarcosien s'adressait au geôlier gobelin.
"J'ai entendu dire que des esclaves fomentaient un complot... "

Salopard va.. Tu vas nous dénoncer pour quoi? Plus de bouffe? Une couverture ?
Et d'abord, qui vas-tu dénoncer connard.. Je n'ai pas entendu parler d'un complot. Et il faudrait être fou pour se confier à un de ton peuple!

Le gobelin s'approcha, et le sarcosien baissa la voix.
"Il ne faut pas avoir peur voyons, dit le geôlier, si tu ne parles pas, c'est toi qui mourras..."

Et alors que le geôlier s'approchait, le dorn, qui était devant le sarcosien, abattit sa main droite sur lui. Ce dorn était grand, même pour un dorn. et la tête du gobelin sembla disparaitre sous la main de l'esclave.
Ce dernier sorti une dague et perça la gorge du gobelin.
Avant que ce dernier ne s'effondre, les clefs étaient dans les mains du dorn. Il défit son collier, puis donna la clef au sarcosien.

C'était une ruse!
Le sarcosien se libéra, puis il alla libérer un érénien et une sarcosienne. Ces 4 là, on les voyait souvent ensemble... Mais on va encore payer pour ça... C'est bien, fuyez maintenant... Pour vous la liberté, pour nous les coups de fouet.
Si seulement ... Mais que fait donc la sarcosienne. Elle donne la clef à un autre esclave, puis fonce sur 2 orques qui ont vu les esclaves s'enfuir !
Le clef vient par ici, les esclaves se la passe de main en main, ouvrent leurs collier, puis courent.

Certains s'arrêtent pour ataquer les orcs, c'est ce que font les 4 premiers à s'être libérés... mais c'est sans espoir. Les orcs sont plus armés, plus fort et plus nombreux... Il faut fuir.
La forêt n'est pas loin et le brouillard va aider. Vite! Plus vite!

Ils me suivent? .. Non. Les orcs sont obnubilés par les 4 premiers à s'être libérés.
Mais ils tombent les uns après les autres.. Le dorn est le dernier à tomber, mais c'est vite chose acquise : les orcs sont plus forts.. Trop forts.
Et maintenant ? Que vais-je faire ? Les orcs sont partout.. Où puis-je aller? Super, la liberté.. Vachement utile finalement..

Bon allez.. Je suis en vie, et je ne subirai pas les représailles orques.. C'est déjà ça.
Tiens, le sarcosien.. Où est-il ? Il a réussi à fuir ? En tout cas, il ne semble pas être parmi les cadavres...

Il faut le retrouver, je dois le remercier.. et peut être qu'ensemble on arrivera à quelque chose.. Enfin, s'il veut bien de moi. Après tout, que sais-je de lui?

Oïrdraz a écrit:: Alors que le Dorn, la sarcosienne et l'érénien partaient de la maison "hantée" dans les plaines enneigées, Oïrdraz, s'approchant de la sarcosienne dit :

"Je m'excuse. Tu avais raison pour le sortilège. Je ne sais pas comment tu as su, mais merci"

Il se retourna et reprit la marche comme avant.

"Je regrette quand même de ne pas avoir tué plus d'orques... "

Shaalimar a écrit:: Etonnée que le Dorn s'excuse, Shaalimar balbutia:

"euh... bin merci, j'avais entendu de vieilles histoires de fantômes dans mon enfance.
Quant aux orques, certes on en a pas tué, mais on s'est bien équipés grâce à eux! "